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Cap à l'Est...

5 mars 2011

Le retour!

Une matinée à siroter du Tchai dans le quartier Indien avec Philippe, un Lyonnais en vadrouille lui aussi, à aborder des sujets autant ludiques que sérieux mais avec un détachement qui aide à la compréhension ou dans tous les cas à l'indulgence.

Des bises qui claquent en signe de séparation, des étreintes, des promesses de retrouvailles et des sourires en coin qui en disent long.

Un trajet vers Kuala Lumpur, des halls d'aréogares, des contrôles, de l'attente, des changements de terminaux et voilà sous nos pieds le vieux continent. La terre de Voltaire et de Victor Hugo. Des paysages connus. Un quotidien qui me guette. Le bonheur de retrouver ceux qui sont restés et de ne jamais avoir abandonné ceux qui dorment dans mes pensées...

Et puis, déja la sensation d'être en transit... D'être en situation de manque... Une ombre égarée! Le voyage me nourrit... Le voyage m'enrichit... Jamais je ne vous oublierai...

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4 mars 2011

Melaka.

Sans doute mon subconscient va-t-il plus vite que la musique et me ramène a un futur proche que sciemment je ne m y sois projeté? Durant la nuit dernière, dans le bus VIP reliant Lumut a Melaka, j ai rêvé malgré moi a la Corse, au gîte, aux travaux, aux clients, a la saison a la famille sans y avoir été préparé? Des visions et des pensées aussi brutales que réalistes...

Retrouvailles avec Cécile a la station de Melaka et Ginger thé dans Little Little India ( deux rues et autant de magasins, rien de plus...) en compagnie de Philippe un Lyonnais en voyage en Malaisie.

La découverte du Melaka historique n est pas transcendante, par contre le quartier Chinois est tout a fait remarquable. Temples, Mosquées, Églises, vestiges coloniaux, canaux, antiquités, atelier d artistes, restaurants de spécialités et guest houses décrépitent se succèdent...

J ai beaucoup de plaisir a me perdre dans ce lassis de ruelles et a déguster le meilleur Nasi Lemak qu il m ait été donné de manger en Malaisie...

3 mars 2011

Bye Bye!

De la pointe des pieds aux bas des fesses, mes membres inférieurs ne sont qu un vaste chantier. J ai passé la nuit m arracher la peau tant les démangeaisons ont été violentes. J avais bien remarqué la veille en me couchant, les cloques qui m étaient apparus durant la soirée, sans que j en connaisse leur origine... Mais de la a imaginer qu elles allaient me déranger de la sorte...

Nous passons la journée avec nos nouveaux amis. Nous nous offrons une ballade improvisée de quelques heures dans la jungle, qui nous mena bien loin de notre point de chute initialement prévu? En prime, une moiteur incroyable et des sangsues terriblement agressives...

A l heure ou j écris ces lignes, nous sommes tout proche de grimper sur le pont du ferry qui nous rapprochera de Lumut et nous éloignera de Lucho, Naty et Xavi. Ils continueront leur voyage, nous le notre, et demeurera entre nous des souvenirs et un léger espoir de nous revoir... Comme toujours! 

2 mars 2011

Au programme...

Entre notre bungalow et Coral Beach, il n y a que quelques pas a faire et un semblant de route a  franchir. Alors rien ne se bouscule et je prends mon temps...

Après le footing matinal, je m attable avec les clients de la guest house, a l abri d un énorme bougainvillier et nous échangeons durant quelques tasses de thé nos impressions sur tout et rien dans un mélange de langues internationales mais tout le monde se comprend...

Il y a Naty de Santiago, Lucho son petit ami qui est un français exilé par amour au Chili, Chavi le Catalan, Cécile la Franco-Irlandaise, Sylvie ma compagne de voyage, les sourires de la propriétaire et les cris des calaos dans l arbre voisin...

Pas grand chose de prévu au programme pour le reste de la journée et je ne m en plaint pas... Ballades - Plage - Fruits presses et poissons grillés..

Autre chose a faire? Non je ne vois vraiment pas...

1 mars 2011

Has been ou will be?

Pangkor se dévoile d abord au travers des vitres fumées de notre taxi affichant une carrosserie rose. Nous nous dirigeons vers le village de Letuk Nipah. Un court transfert compte tenu de la superficie de l île: A peine 40 Km2... Autant dire, un cailloux recouvert de jungle, peuplée de singes, de calaos ( un proche cousin du Toucans) et de varans. Quelques plages de sable blanc et voila tout!

La population locale est réduite au strict minimum. Les touristes sont quasiment absents. Toutes les guest house affichent vacant et nous n avons pas de mal a trouver ou nous loger.

Les terrasses des restaurants sont désertés, les stands ambulants sont repliés, jusqu a l aérodrome qui n affiche aucun trafic...

Autour de cette situation de carte postale évoquant la Baule l hiver, de gros travaux d amenagement du bord de mer sont en cours... Quel dommage! Et tout cela pour quelle utilisation?

Cette île a été ou sera... Je n en ai pas la moindre idée???

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28 février 2011

Une marche etouffante...

Une petite marche de trois heures sous la conopée aux heures les plus chaudes de la journée s est révélée être une épreuve plus physique que prévue. Bon ce n était pas non plus insurmontable mais quand même! J ai ressenti la différence qu il pouvait y avoir entre une course sous nos latitudes et une course en terre tropicale.

A chaque inspiration j avais l impression d'avaler une lourde bouffée de vapeur, consistante et collante qui avait du mal a pénétrer mes poumons. Et je ne vous parle pas du taux d humidité ambiant qui a vite transformer mes vetements en serpiere.

Au bout de la route une baie quasiment déserte, située au coeur du seul parc national de l'île de Penang, ou seul quelques locaux sont venus en bateaux passer la journée et ou une compagnie de singes chapardeurs a investi la plage. 

Un gros bémol toutefois comme a l habitude en Asie, les déchets qui gâchent le paysage...

28 février 2011

Anecdotes et coups de... 9

Les cliches sont pour l instant, je le sais inexistants sur le blog... Je m en excuse...

Les conditions de transmissions et de mise en page sont tellement fastidieux certaine fois que j ai décidé avant tout de profiter au quotidien de mes rencontres et vivre mes précieux instants sans demi teinte, plutôt que de perdre des heures précieuses scotché devant mon clavier. Qui pourrait me blâmer pour cela?

Bien sur tout cela arrivera en temps et en heure, et vous aurez très prochainement, promis, sous vos yeux, les vues de cette belle escapade vers l est!

Patience!

27 février 2011

Les prolongations...

Que faire de plus que de prolonger son séjour dans un lieu lorsque l on s y sent bien?

Georgetown a mis peu de temps a confirmer tout le bien que j avais eu d elle le premier jour. Une ville a taille humaine. Des rues animées. Des façades chargées d histoire qui ne sont pas sans me rappeler celles de la Havane ou encore de St Louis du Sénégal. Un métissage incroyable. Diverses religions et édifices religieux.

Une douce atmosphère règne dans chaque quartier, et de part ce simple fait, les échanges communautaires se font avec le sourire.

La nourriture est excellent et a ce propos, je me régale d un Ginger Thé et de Pakhora assis sur un trottoir de Little India après une longue après-midi de vadrouille dans Chinatown.

Avec Cécile, une Franco Algeroise, nous nous sommes offert une dégustation de thé, avec un cérémonial digne des grands empereurs, dans une Tee House dont les plus grands crus coûtent jusqu a 800 RM les 300 Grammes. Autant vous dire qu a ce prix, je vais réfléchir a deux fois avant de faire mon choix...

Pour tout cela, nous prolongeons d une journee notre escapade a Penang...

27 février 2011

Anecdotes et coups de... 8

Personne n échappe au syndrome du dromadaire! Personne! En tout cas aucune personne qui manie une langue étrangère de la même sorte que moi... C est a dire, très maladroitement...

Alors pour que vous visualisez bien le synoptique du syndrome en question, imaginez-vous une mise en bouche hésitante. On recherche ses repères, ses intonations. La courbe s élève progressivement.

Puis au milieu du voyage, l ambiance, les automatismes aidant la courbe atteint son apogée. On bavarde gaiement. On échange sans se soucier des fautes que l on évite malheureusement pas. A cet instant j ai été très fier de constater que certaines personnes m ont considérées tel un sujet de sa Majesté...

Mais cet état de grâce ne dure pas et sur la fin du séjour la courbe fléchit. La fatigue, le relâchement sans doute, on ne trouve plus ses mots, tout s emmêle et l on se sent terriblement ridicule... 

Touché de plein fouet par le syndrome du dromadaire...

26 février 2011

Voila la Malaisie.

Je viens a l instant même de quitter le sol Thaïlandais et de passer la frontière Malaise. Tout cela entre 2 check points installés sur le quai de gare de Padang Besar. Le retard de la veille s est accumulé pour une raison qu aucun des membres du personnel de bord n est capable de nous expliquer.

Notre voyage prend des airs de Berezina. Nous arrivons a Butterworth avec plus de 4 heures de retard, dans un convoi constitué de 2 wagons en toute et pour tout, chargés de routards assoiffés et affamés depuis presque 24 heures.

Nous traversons le détroit en barge pour l île de Penang. Les esprits sont plutôt moroses lorsque nous partons a la quête d un logement pour la nuit.

La ville me fait fort belle impression. Demain il faudra qu elle confirme...

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